Paris France
Experience: Advanced
Platform: NanoTrader
Broker: WHS
Trading: Futurs Stocks
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UBS accuse en 2012 une perte nette de -2,51 milliards de francs suisses, soit -0,67 franc par action, alors que les produits d'exploitation ont atteint 25,44 milliards de francs, pour une perte d'exploitation avant impôts de -1,77 milliard de francs. Sur le seul 4ème trimestre, la banque a accusé une perte nette de -1,86 milliard de francs, "reflétant des provisions pour litiges, frais juridiques et questions similaires ainsi que des charges nettes de restructuration et une perte sur propre crédit". Le consensus redoutait une perte un peu plus lourde de -2,2 milliards de francs. Le ratio ROE passe de +9,1% à -5,2% du fait des pertes.
Les résultats du 4ème trimestre sont meilleurs que les attentes du consensus AWP en matière de produit brut et de résultats. L'afflux d'argent frais est en revanche décevant (2,4 milliards contre 6,1 milliards de francs anticipé).
Sur une base ajustée des exceptionnels, l'établissement avance un bénéfice net de 3 milliards de francs, et précise que l'afflux net d'argent frais a atteint 11,3 milliards de francs sur l'exercice en gestion de fortune. En outre, le ratio catégorie 1 de "common equity" selon les normes Bâle II ressort à 9,8% (+310 points). En appliquant la mise en oeuvre graduelle des exigences, ce ratio monte même à 15,3% (+460 points). Un dividende de 0,15 franc, en hausse de 50%, sera proposé aux actionnaires.
Un programme de rachat de dette de 5 milliards de francs
Le management explique qu'UBS a "renforcé ses ratios de capital, diminués ses actifs pondérés en fonction du risque et réduit la taille de son bilan". Les ressources dégagées vont lui permettre de lancer un programme de rachat de dette pouvant atteindre 5 milliards de francs. La banque assure en parallèle qu'elle "continue de faire des progrès dans la mise en oeuvre de ses programmes de réduction des coûts et de renforcer sa plate-forme de maîtrise des risques".
La direction a pris acte des progrès macroéconomiques réalisés mais estime que de "nombreux défis" demeurent, et qu'une "solution durable et crédible aux problèmes de la dette souveraine européenne fait encore défaut", comme manque encore une issue pérenne au débat sur la dette américaine. "Ces facteurs ainsi que les risques géopolitiques et les perspectives pour la croissance économique mondiale continueront d'influencer fortement la confiance des clients et donc les niveaux d'activité au premier trimestre 2013", estime UBS, qui pense que "malgré ces conditions toujours difficiles et l'absence de progrès concernant certains traités fiscaux bilatéraux", les activités de collecte d'actifs "continueront d'attirer de nouvelles entrées nettes d'argent frais".
Boursier 05/02 (07:02)
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